Sciences Po Bordeaux
Gilles PINSON est professeur de science politique à Sciences Po Bordeaux où il dirige le master « Stratégies et Gouvernances Métropolitaines ». Il est par ailleurs chercheur au Centre Émile Durkheim (UMR 5116, Sciences Po Bordeaux, Université de Bordeaux, CNRS). Ses travaux portent sur la et les politique(s) urbaine(s), sur la gouvernance urbaine et métropolitaine et sur les transformations des rapports entre Etats et villes. Parmi ses publications : Gouverner la ville par projet. Urbanisme et gouvernance des villes européennes (Presses de Sciences Po, 2009), La ville néolibérale (PUF, 2020), Pouvoirs urbains. Ville, politique, globalisation (avec Christian Lefèvre, Armand Colin, 2020) et L’impossible pouvoir local. De nouvelles marges de manœuvre pour l’action publique urbaine (dir. avec Jean-Marc-Offner, Le Bord de l’Eau, 2021), Les métropoles au chevet de la décentralisation, Les conférences POPSU, 2021 et La métropole incontestable. Métropolisations et mobilisations à Bordeaux (avec Marine Luce, Autrement-Gallimard, 2023).
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Conférence(s) 🔒
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Territoires et mobilités 2026 27 mai 2026 Milan, Italie Mission d’étude / Milan, une success story de la décarbonation des mobilités ? Après plusieurs décennies de crise économique et de difficultés budgétaires (à 137 % du PIB, la dette publique italienne se place juste derrière la Grèce – et juste devant la France – dans le classement des pays européens les plus endettés), la Péninsule est la principale bénéficiaire du plan de relance européen initié en 2020. Elle a choisi d’allouer 20 milliards d’euros à la mobilité et aux infrastructures de transport, ce qui se traduit à Milan par un ambitieux plan d’extension et d’amélioration du métro et des réseaux de bus. L’agglomération milanaise était déjà régulièrement citée dans les débats contemporains en matière de décarbonation des mobilités. À son actif notamment : la mise en oeuvre de plusieurs Zones à Trafic Limité et
d’un péage urbain, portés par la région lombarde et la ville de Milan depuis le milieu des années 2010, ayant permis de réduire d’environ 30 % le nombre de voitures entrant dans la zone centrale et d’y baisser les émissions de particules fines. La trajectoire de Milan est-elle vraiment celle d’une success story ? Comment traiter les contestations qui émergent à la périphérie de cette agglomération de 1,38 million d’habitants au sujet du péage urbain ? Les ambitions sont-elles à la hauteur de la richesse de ce territoire, qui produit près de 12 % du PIB national ? Et quelles perspectives au-delà du plan de relance européen ? Accès restreint 🔒